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Guerre Israël-Hamas : Benyamin Nétanyahou dénonce les « positions extrêmes » du Hamas, qui l'accuse de « saboter les efforts des médiateurs »

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Le premier ministre israélien a déclaré que son pays « ne [pouvait] accepter » la demande du mouvement palestinien que l'accord prévoit la fin définitive des hostilités dans la bande de Gaza.

Israël et le Hamas ont de nouveau affiché, dimanche 5 mai, leurs désaccords en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza, alors que les discussions se sont déroulées durant le week-end en Egypte, sans présence israélienne. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que son pays « ne [pouvait] accepter » la demande du Hamas exigeant que l'accord de trêve prévoie la fin définitive des hostilités dans la bande de Gaza.

« Quand Israël montre sa bonne volonté, le Hamas s'obstine dans ses positions extrêmes, en tête desquelles sa demande de retrait de nos forces de la bande de Gaza, la fin de la guerre et la préservation du Hamas. Israël ne peut accepter cela », a déclaré Benyamin Nétanyahou, lors d'un conseil des ministres, dont un extrait vidéo a été publié sur le réseau social X. Le premier ministre israélien a estimé que « capituler » face aux demandes du Hamas, représenterait « une terrible défaite » pour Israël. « Cela serait une grande victoire pour le Hamas, pour l'Iran (…) », a-t-il déclaré devant ses ministres.

Benyamin Nétanyahou « invente des justifications », selon Ismaïl Haniyeh

Le chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, a, lui, accusé Israël de saboter les efforts de médiation visant à obtenir une trêve dans la bande de Gaza associée à un échange d'otages retenus dans ce territoire et de Palestiniens détenus par l'Etat hébreu. M. Haniyeh a déclaré dans un communiqué que le premier ministre israélien voulait « inventer des justifications constantes pour la poursuite de l'agression, l'extension (…) du conflit et le sabotage des efforts déployés par les différents médiateurs et parties ».

Le président français, Emmanuel Macron, qui « s'est entretenu par téléphone » avec Benyamin Nétanyahou, « a encouragé » ce dernier « à mener à bien ces négociations qui pourraient conduire aux libérations d'otages, à la protection des civils par un cessez-le-feu et à la désescalade régionale », a affirmé dimanche la présidence française.

La délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a quitté Le Caire dimanche en fin de journée pour Doha, « afin de mener des consultations, et reviendra mardi pour achever les négociations » indirectes avec Israël, a annoncé dimanche le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News, qui cite une « source bien informée ».

Un premier round de discussions a eu lieu samedi au Caire en présence d'une délégation du Hamas dirigée par Khalil Al-Hayya et des représentants des médiateurs. Un responsable du Hamas avait répété, sous couvert de l'anonymat, que son mouvement n'accepterait « en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre » à Gaza.

« [Benyamin] Nétanyahou freine en personne un accord », a-t-il dit samedi soir à l'AFP à propos du premier ministre israélien, accusé précédemment par le Hamas d'entraver la conclusion de cet accord avec ses menaces publiques sur un assaut à Rafah, ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza.

Le Monde avec AFP

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