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TEMOIGNAGES. Ils ont arrêté le sucre : "J'avais des vertiges", "c'est très addictif"… ils racontent leur sevrage et les effets sur leur corps

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l'essentiel Des milliers de Français ont déjà pensé à arrêter le sucre et certains ont réussi. Que ce soit un choix imposé, ou non, ils nous ont confié comment et pourquoi ils avaient fait ce choix-là.

Qu'il soit naturel ou ajouté, le sucre est parfois un sujet de discorde. Certains lui imputent des maux dont il n'est pas forcément responsable. D'autres refusent de l'incriminer, malgré des conséquences réelles sur leur corps. Jusqu'au jour où ils décident de se passer de cet aliment qui, consommé en trop grande quantité, expose à de vrais risques de santé.

Le déclic de la maladie

De nombreuses personnes ont donc décidé d'arrêter de consommer du sucre, notamment lorsqu'une maladie est détectée. C'est le cas de Samira, 51 ans. "Après une prise de sang, on m'a décelé un diabète, ainsi que des taux de cholestérol et triglycérides très élevés. C'est à ce moment-là que je me suis rendu compte de la gravité de mon état", confie-t-elle. "J'ai arrêté le sucre."

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Samira se nourrit alors de légumes, de viandes blanches, de poisson, d'œufs ou encore de fruits, naturellement sucrés. Son cholestérol a disparu, elle a perdu 16 kg en 4 mois. "Aujourd'hui, mon alimentation est naturelle et j'en suis ravie", conclut-elle.

Le cas de Samira est loin d'être unique. Gérard aussi a dû se restreindre après sa découverte d'un diabète de type 2. "J'ai abandonné totalement le sucre dans le café, les boissons, les desserts. En fait, j'ai surtout pris conscience de l'abondance de sucre dans ma consommation et j'ai cherché à la limiter", explique cet habitant du Tarn.

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Marie-Laure, elle, est atteinte de la maladie de Verneuil, une affection chronique et douloureuse qui affecte la peau. "On m'a conseillé d'arrêter les sucres ajoutés pour éviter des poussées douloureuses et fréquentes. Depuis que je fais attention, les crises sont moins présentes et ça fait moins mal. Ce n'est pas miraculeux, mais ça soulage", confie cette Gersoise de 37 ans.

Manger autrement

D'autres n'ont pas attendu d'être malades pour prendre conscience qu'il devait ralentir sur le sucre. Louis, 60 ans, explique être toujours en surpoids malgré plusieurs régimes. Il a fini par changer son mode d'alimentation. "Je fais ce qu'on appelle un régime bas IG (index glycémique). J'ai commencé il y a 5 semaines et j'ai perdu plus de 6 kg", indique-t-il. Concrètement, Louis mange plus sainement et plus équilibré, en ayant grandement réduit sa consommation de sucre. Ce n'est pas facile tous les jours reconnaît-il.

Sur ce point, Laure, 51 ans, le rejoint. "Si on ne veut pas manger de sucre, il faut tout cuisiner maison et savoir où l'on mange quand on est à l'extérieur. La quantité de sucre cachée dans les aliments du quotidien… C'est fou ! Je m'en suis rendu compte en regardant les étiquettes", explique cette Toulousaine.

Une lutte quotidienne

Les habitudes prises lors d'une vie entière doivent donc être combattues. Pas une mince affaire comme le décrit Asmiralda, 55 ans. "Avant, je mangeais un paquet de gâteau par jour… Après des examens médicaux, j'ai dû arrêter le sucre. C'était horrible au début. Des vertiges, la tête qui tourne, l'envie d'en reprendre… Puis au fur et à mesure, on s'y fait. Aujourd'hui, il n'y a plus de sucreries à la maison depuis un an", assure-t-elle, fièrement.

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Un combat que partage Evan, 22 ans. "Le plus difficile c'est le sevrage, car le sucre est très addictif. Il faut être fort durant les trois premières semaines. En plus, aujourd'hui, c'est très difficile de ne pas consommer du sucre, il y en a partout. Mais une fois sevré, c'est très facile de s'en passer."

Une fois débarrassés du "mauvais sucre", certains s'accordent quelques exceptions, à l'image de Laure. "Je mange deux gâteaux par semaine, un la semaine et un le week-end". Et après ça, il reste une dernière étape : celle de la société. "Cet aspect-là est compliqué, avoue Louis. Dans le sens où ne pas prendre un verre de bière ou une part de dessert, car il y a du sucre dedans, ce n'est pas toujours bien compris". Tout le monde doit, donc, encore faire des efforts.

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