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La tête de liste PS-Place publique a par ailleurs promis mercredi "un nouveau contrat" liant les industries d'armement françaises et européennes à l'UE.
Publié le 25/04/2024 07:58
Mis à jour le 25/04/2024 08:25
Temps de lecture : 1 min
La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, a proposé "une révolution sécuritaire", lors d'un meeting à Strasbourg mercredi 25 avril. Ce projet passerait notamment par "un fonds de défense de 100 milliards d'euros, financé par un nouvel emprunt européen". "Ce que l'Europe a fait face à la pandémie, elle doit pouvoir le faire face à la guerre", a argumenté l'eurodéputé, qui s'est défini comme "un Européen de combat" et "un réaliste". Il s'est aussi engagé "à bloquer le budget européen si les Etats membres continuent à jouer avec la sécurité européenne". Raphaël Glucksmann a par ailleurs promis "un nouveau contrat" liant les industries d'armement françaises et européennes à l'UE. "Bénéficiant de fonds européens inouïs, elles devront accepter un contrôle européen sur les exportations", et "la priorisation - c'est-à-dire la capacité du politique à fixer le cap - deviendra la règle", a assuré le candidat aux européennes. "Notre priorité est basique : donner à l'Europe les moyens de se défendre", a-t-il déclaré. "Que se passerait-il si Donald Trump était élu président des Etats-Unis le 5 novembre 2024 ? L'Europe se retrouverait seule. Seule face à la guerre, seule face à Poutine", a ajouté l'essayiste de 44 ans, fervent défenseur d'un large soutien à l'Ukraine. "Oui, nous sommes les cibles de Poutine. Ça fait vingt ans que je le dis et le répète inlassablement", a-t-il insisté, critiquant au passage Emmanuel Macron. En août 2019, le président de la République avait plaidé pour un rapprochement entre l'Union européenne et la Russie, appelant à retrouver la "confiance" dans un ordre international en "recomposition". Pour Raphaël Glucksmann, "cette faillite stratégique a tué le discours de la Sorbonne" qu'avait tenu Emmanuel Macron en 2017, et qu'il a reconnu avoir à l'époque apprécié. Partager : l'article sur les réseaux sociaux
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