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Européennes : un débat offensif, deux heures d'invectives, Bardella pris pour cible

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Dimanche 5 mai

14:04

Ce débat est à présent terminé

Les sept candidats ont tous eu quelques minutes pour conclure et ce premier grand débat des européennes est à présent terminé.

14:04

«Les Français vivent un double décrochage», déplore Bellamy

«Les Français vivent aujourd'hui dans leur quotidien un double décrochage économique, celui de la France en Europe, et celui de l'Europe dans le monde», a déclaré François-Xavier Bellamy en conclusion. «Et ce que nous vivons, c'est le résultat de choix politiques délibérés».

14:00

«L'Europe et la France sont menacées», alerte Valérie Hayer pour conclure

Dans son mot de conclusion, la candidate Renaissance Valérie Hayer estime que «nous sommes dans un monde en plein chamboulement». «L'Europe et la France sont menacées. Notre modèle de démocratie libérale aussi. Cette élection est historique. Dans ce moment de bascule, il faut prendre les bonnes décisions. Nous serons au rendez-vous», promet-elle.

13:55

«La menace existentielle qui plane sur la France et l'Europe, c'est l'immigration de masse et l'islamisation», avance Marion Maréchal

«Je considère que la menace existentielle qui plane sur la France et l'Europe, c'est l'immigration de masse et l'islamisation», a conclu Marion Maréchal. «Le 9 juin, les gens auront le choix entre ceux qui gouvernent actuellement l'Union européenne, ceux comme le RN qui n'ont pas les moyens d'agir dans les institutions ou bien ils peuvent choisir Reconquête et ses alliés européens». «Tous ces électeurs qui souhaitent lutter contre le fanatisme vert, contre la vision du super État fédéral voulu par Macron et ses alliés»

13:54

«Si nous ne nous réveillons pas, nous allons sombrer», selon Glucksmann

Pour conclure, Raphaël Glucksmann évoque le cas d'un de ses amis, Mathias : «Il vient de se faire sauvagement agresser vendredi à Dresde alors qu'il participait à un collage, par un groupe de fascistes qui l'ont laissé gisant dans son sang. C'est le symptôme d'une brutalisation du débat public. Si nous ne nous réveillons pas, nous allons sombrer. Notre campagne est fondée comme un antidote à cette brutalisation»

13:49

La Chine menace la France de «destruction», selon Bellamy

Interrogé sur la façon dont la France peut lutter commercialement contre la Chine, François-Xavier Bellamy s'est inquiété de ce que «la Chine a engagé une surproduction massive» qui menace la France de «destruction». Le candidat réclame «une concurrence loyale», qui ne pourra se mettre en place qu'en «exportant de la contrainte vers la Chine» et en «libérant l'activité économique».

13:36

«Il faut surtaxer les produits chinois et bloquer les produits de l'esclavage», assure Glucksmann

«Le temps de la naïveté est révolu, celui de la faiblesse et de l'impuissance aussi» concernant la «concurrence déloyale de la Chine», a déclaré le socialiste Raphaël Glucksmann. «En Europe, nous avons fait preuve d'une naïveté sans nom. Il faut surtaxer ces produits chinois et bloquer les produits de l'esclavage», a-t-il poursuivi. Avant d'interpeller directement Valérie Hayer : «Ce que je vois, c'est que le premier Chinois, Xi Jinping, va venir en France aujourd'hui et qu'on va lui dérouler le tapis rouge. Comment pouvez-vous le justifier ? Que le président rejoue avec Xi Jinping les erreurs qu'il a faites avec Poutine ? On produit éternellement les mêmes erreurs»

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13:36

«On a besoin de la Chine sur un certain nombre de sujets», estime Valérie Hayer

Attaquée par Raphaël Glucksmann sur la visite de Xi Jinping en France, Valérie Hayer juge que «le président (Macron) est dans son rôle». «On a besoin de la Chine sur un certain nombre de sujets», dont «le réchauffement climatique», a-t-elle estimé. «Ça n'empêche pas un discours de fermeté».

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13:29

Marion Maréchal se dit favorable à la «remigration» des «clandestins»

Interrogée sur le concept de remigration, choisi récemment par la Grande-Bretagne et parfois évoqué dans le débat français, Marion Maréchal s'est dite favorable à «renvoyer les clandestins». «Aujourd'hui, il y a un certain nombre de personnes qui se trouvent sur le territoire français et qui n'ont rien à y faire». Jordan Bardella s'est déclaré sur la même longue d'onde.

13:23

«On a besoin de l'immigration», estime Marie Toussaint

«Moi, j'en ai marre de cette espèce de surenchère de ces croque-morts de la Méditerranée», tranche Marie Toussaint. Selon la tête de liste écologiste, «on sait qu'on a besoin de l'immigration».

13:21

«Évidemment, il y a trop d'immigration en France», assure Bellamy

«Évidemment, il y a beaucoup trop d'immigration en France», a assuré le chef de file LR François-Xavier Bellamy en interpellant Valérie Hayer qui n'a pas répondu à la question posée par Jordan Bardella à plusieurs reprises.

«Le grand sujet, c'est la question de savoir si nous allons réussir à sortir de l'impuissance, en Europe», a-t-il poursuivi. «Et si la Méditerranée est un cimetière à ciel ouvert, ce n'est pas parce que l'Europe a des frontières, c'est parce qu'elle n'en a plus». «Ça suffit les fantasmes et le fait d'attiser les peurs», a assuré de son côté la macroniste Valérie Hayer

13:16

«Vos slogans d'estrade sur l'immigration zéro, c'est une vidéo TikTok», rétorque Glucksmann à Bardella

Après la prise de parole de Jordan Bardella sur l'immigration, Raphaël Glucksmann a rétorqué : «Vos slogans d'estrade sur l'immigration zéro, c'est une vidéo TikTok. Ça ne correspond pas à la réalité». «Il faut mettre fin à l'hypocrisie, a-t-il ajouté, car elle crée le chaos et l'indignité pour les êtres humains».

13:14

«Y a-t-il trop d'immigration en France, oui ou non?», demande Jordan Bardella à Valérie Hayer

«Y a-t-il trop d'immigration en France, oui ou non?», a répété à plusieurs reprises Jordan Bardella du Rassemblement national en s'adressant à la chef de file macroniste, Valérie Hayer. Après plusieurs refus, la macroniste a préféré trancher : «Vous savez que ce n'est pas le sujet».

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13:10

«L'immigration est le plus grand défi qui se pose aujourd'hui à l'Europe», assure Bardella

Pour Jordan Bardella, «l'immigration est le plus grand défi qui se pose aujourd'hui à l'Europe». «Se pose une question existentielle : qui sommes-nous et qui voulons nous rester dans le siècle qui vient ?», a-t-il ajouté. Avant, lui aussi, de dérouler les grands principes de sa politique : «Je prône un tournant ferme et dissuasif avec la possibilité de refouler les embarcations et la restriction de l'espace Schengen. Il faut faire en sorte que la France cesse d'être un guichet social».

13:08

Manon Aubry qualifie Frontex d'«agence de la mort»

«La politique migratoire est inhumaine, car la Méditerranée est un cimetière à ciel, mais aussi inefficace, car on laisse seuls les états du sud de l'Europe gérer», a d'emblée lancé Manon Aubry. «Contre cette politique des barbelés je prône la solidarité, la dignité», a-t-elle assuré en critiquant Frontex et en la qualifiant d'«agence de la mort». La candidate insoumise attaquait Fabrice Leggeri, numéro trois de la liste RN, et visé par une plainte pour complicité de crimes contre l'humanité.

À lire aussi«Le temps de la naïveté est fini» : Fabrice Leggeri, l'indocile ex-patron de Frontex passé au RN

13:06

Sur l'immigration, «notre volonté est de dissuader, d'empêcher et de renvoyer», détaille Marion Maréchal

«Je suis pour le principe de précaution migratoire», débute Marion Maréchal sur le sujet de l'immigration, dénonçant «la politique de la bonne conscience et le faux humanisme de la gauche». La candidate Reconquête déroule ensuite son programme : «Dans la politique que je défends, il y a la volonté de dissuader, d'empêcher et de renvoyer. Pour cela je défends la fin des ONG pro-migrants, ainsi que le financement et l'installation de centres d'accueil à l'extérieur du territoire pour les demandes d'asile».

13:01

«Pour vous si ce n'est pas le pacte vert, c'est quoi, c'est le pacte brun ?», lance Marie Toussaint à François-Xavier Bellamy

«On a des gens qui vous disent que ce n'est pas grave, qu'il ne faut rien faire, qu'on fait tout parfaitement. Ce sont des mensonges», a déclaré avec colère l'écologiste Marie Toussaint. «Mais pour vous, si ce n'est pas le pacte vert, c'est quoi, c'est le pacte brun ?», a-t-elle demandé à François-Xavier Bellamy.

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«La première chose que nous avons à faire c'est de faire sortir les grands producteurs mondiaux du charbon», a d'emblée répondu l'eurodéputé LR. «Par ailleurs, les vrais climatosceptiques dans cette affaire c'est vous», a-t-il lancé en évoquant le nucléaire.

13:01

«Nous avons aujourd'hui l'une des agricultures les plus propres au monde», défend Bardella

Jordan Bardella défend à son tour les agriculteurs. «Nous avons aujourd'hui l'une des agricultures les plus propres au monde», a-t-il martelé, en revendiquant «un patriotisme agricole». «On ne réussira pas à être plus productif avec toutes ces normes», a-t-il aussi déploré, évoquant «une faute économique et morale très lourde». Et d'ajouter : «Notre capacité à demeurer une puissance agricole est un enjeu majeur».

12:56

«Il y a beaucoup trop de normes pour les agriculteurs», déplore Marion Maréchal

Le débat se déporte sur les conditions de travail des agriculteurs. «Sur les questions agricoles, ce gouvernement a soutenu beaucoup de traités de libre-échange et il est allé au-delà (en termes de sévérité, NDLR) des normes européennes», déplore Marion Maréchal. «Il y a beaucoup trop de normes pour les agriculteurs, on les met en concurrence avec le monde entier et on les taxe toujours plus», ajoute-t-elle.

12:52

«Deux tiers des émissions de carbone viennent des pays qui ne sont pas européens», rappelle Bellamy

«Nous sommes les vrais écologistes», a assuré François-Xavier Bellamy, évoquant le sujet du nucléaire. Le candidat LR appelle aussi à lâcher du lest en Europe sur la culpabilisation des populations. «Aujourd'hui, deux tiers des émissions de carbone viennent de pays qui ne sont pas européens», rappelle-t-il. «Il faut d'abord se demander comment on fait pour sortir ces pays-là», de cette situation.

12:49

Manon Aubry fustige les macronistes qui font «les poches des Français»

«Il faut une taxation sur les super riches, il faut une taxation sur les superprofits», a lancé l'insoumise Manon Aubry. «Je ne suis pas d'accord pour faire payer les plus pauvres», a poursuivi la tête de liste LFI en accusant les macronistes «de faire les poches des Français».

12:44

Marion Maréchal évoque «un délire écologique»

«J'aimerais prendre une minute pour parler du délire écologique incarné par Marie Toussaint et soutenu par la majorité», a déclaré Marion Maréchal, de Reconquête!. «Ils ont voté l'interdiction des voitures thermiques en 2035, sans aucune étude d'impact. On va donc remplacer une dépendance pétrolière par une dépendance minière. On va également achever une industrie automobile et favoriser une fois de plus les importations chinoises qui sont en avance» sur cette production. «On va donc électrifier le parc automobile alors qu'en même temps, une directive qui impose que la moitié de la production énergétique du continent soit issue des énergies renouvelables a été votée, c'est un délire complet», a-t-elle tranché.

12:44

Glucksmann : «Il faut mettre le paquet sur le développement des énergies renouvelables»

Interrogé sur le nucléaire, Raphaël Glucksmann concède qu'il «faudra du nucléaire comme énergie de transition». «Mais le paquet doit être mis sur le développement du renouvelable», martèle-t-il, appelant à «écouter les scientifiques».

12:40

Le réchauffement climatique n'est pas la «faute» des Français, selon Marie Toussaint

«Ce que je veux dire : ce n'est pas votre faute si nous sommes dans une telle catastrophe climatique», déclare Marie Toussaint en s'adressant aux Français. «C'est la faute des lobbys et des gouvernements», ajoute-t-elle, en évoquant des solutions : «Agir en même temps sur l'environnement et le pouvoir d'achat».

12:37

«Les objectifs environnementaux fixés par l'Union européenne et Emmanuel Macron relèvent de la décroissance», estime Bardella

«Le défi climatique est un grand défi de notre époque. Mais les objectifs environnementaux fixés par l'Union européenne et Emmanuel Macron relèvent de la décroissance, qui va entraîner une augmentation des factures, des normes et des contraintes toujours plus difficiles pour nos agriculteurs», a assuré Jordan Bardella, du RN. «Un tiers de notre empreinte carbone est lié à nos importations. Il faut relocaliser et déverrouiller en France et en Europe toutes les contraintes qui pèsent» sur les Français.

12:33

Les sept candidats débattent désormais d'écologie

Un nouveau thème est lancé : la transition écologique. «Nous sommes dans une situation où nous sommes incapables de garantir à nos enfants que, quand ils auront 30 ans, ils vivront sur une planète habitable», déplore Manon Aubry.

12:30

«Si vous êtes cohérent, vous devez quitter votre famille politique», lance Bardella à Bellamy

«La présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, membre de votre parti politique européenne, est allée chercher le gaz de monsieur Aliev, en Azerbaïdjan», a déclaré Jordan Bardella, en réponse à François-Xavier Bellamy qui l'attaquait sur le sujet. «Si vous êtes cohérent, vous devez quitter votre famille politique». Également, interrogé sur le numéro trois de sa liste, Thierry Mariani et la position de ce dernier sur la Russie : «Monsieur Mariani a été ministre de Nicolas Sarkozy et il a une position sur la Crimée qui est celle de l'ancien président», a-t-il martelé.

12:26

«Je suis consterné de voir que LFI capitalise sur l'apologie du terrorisme», lâche Bellamy

Alors que le sujet dérive momentanément sur le conflit entre Israël et le Hamas, François Xavier Bellamy dénonce le comportement de La France insoumise : «Je suis consterné de voir que LFI capitalise sur l'apologie du terrorisme».

12:20

Jordan Bardella, cible des attaques

Dès le début du débat, la plupart des candidats ont pris pour cible la tête de liste Jordan Bardella du Rassemblement national, donné largement en tête dans les sondages, à près de 30%. «Vous êtes un agent de l'étranger Monsieur Bardella», a lancé la tête de liste écologiste, Marie Toussaint quand Manon Aubry (LFI) a ironisé : «Vous n'êtes plus le parti à la flamme nationale mais à la flemme nationale». Raphaël Glucksmann (PS-Place Publique) a pour sa part accusé le chef de file du parti à la flemme de ne pas être «patriote».

Le président du Rassemblement national et candidat principal du RN aux élections européennes, Jordan Bardella, le 2 mai 2024. MIGUEL MEDINA / AFP

12:17

«Vous n'êtes plus le parti à la flamme nationale mais à la flemme nationale», ironise Manon Aubry

La tête de liste LFI Manon Aubry attaque à son tour Jordan Bardella, très sollicité en ce début de débat : «Monsieur Bardella, on ne vous a pas beaucoup vu au Parlement européen. Vous avez déposé 21 amendements en 5 ans, et moi 3200. Vous n'êtes plus le parti à la flamme nationale mais le parti à la flemme nationale».

12:14

Marie Toussaint accuse Jordan Bardella d'être «un agent de l'étranger»

«Vous êtes un agent de l'étranger Monsieur Bardella», accuse la tête de liste écologiste, Marie Toussaint, en pointant les liens du RN avec la Russie de Poutine et la Syrie de Bachar el Assad. «Quel est le premier pays européen importateur de gaz russe ? C'est la France d'Emmanuel Macron», rétorque Jordan Bardella, à l'attention de Valérie Hayer.

12:11

«Emmanuel Macron veut supprimer la souveraineté de la France», tacle Jordan Bardella

«Je pense que l'Europe doit renouer avec le sens de la souveraineté et l'indépendance», a de son côté déclaré Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national. «Emmanuel Macron veut supprimer la souveraineté de la France : quand on remet en cause le droit de véto, quand on évoque l'idée d'une mutualisation de la dissuasion nucléaire», a-t-il poursuivi. Et de trancher, en écartant l'hypothèse d'envoi de troupes au sol : «Il faut soutenir l'Ukraine et éviter l'escalade avec la Russie».

12:09

«Si la Russie gagne en Ukraine, nous serons aussi attaqués», assure Valérie Hayer

La tête de liste Renaissance défend la position du président de la République. «Les intérêts de la France dépassent les frontières nationales. La question c'est comment on assure notre sécurité collective avec une Russie menaçante et les États-Unis qui, demain, ne seront peut être plus de notre côté.» «Demain, si la Russie gagne en Ukraine, nous serons aussi attaqués. C'est un risque et nous ne devons pas faire le jeu de la Russie.»

12:07

«Les Ukrainiens nous demandent des munitions et des armes», assure Bellamy

Le premier thème concerne la sécurité de l'Europe, notamment dans le cadre de la guerre en Ukraine. «Il faut évidemment soutenir l'Ukraine», assure la tête de liste LR François-Xavier Bellamy. «L'Europe st à la croisée des chemins, il faut qu'elle assure sa sécurité», a-t-il poursuivi. «L'Europe a besoin d'actions concrètes. Les Ukrainiens ne nous demandent pas des troupes au sol mais des armes et des munitions».

12:01

Le débat est lancé

Les sept têtes de liste aux européennes créditées de plus de 5% vont débattre pendant deux heures autour de quatre grands thèmes : la guerre économique face à la Chine et aux États-Unis, les enjeux de la défense européenne, l'immigration et la protection des frontières du continent, et le défi écologique.

11:35

L'écologiste Marie Toussaint dénonce «flou» et «brutalité» à gauche

La tête de liste EELV aux européennes, Marie Toussaint, a fustigé tour à tour la stratégie «floue» des socialistes et la politique «de la brutalité» des Insoumis lors d'un meeting de campagne électorale, samedi à Bordeaux. «Le vote socialiste, c'est un vote qui parle d'écologie, qui emprunte les mots de l'écologie mais qui dans le fond, au moment de choisir, continue de défendre le modèle qui nous amène dans le mur (...) C'est du Canada Dry», a-t-elle jugé, devant environ 200 sympathisants et militants - plus de 500 selon les organisateurs, en incluant une salle annexe avec retransmission sur grand écran. «Raphaël Glucksmann, au fond, c'est le produit sympa qu'on met en vitrine pour cacher les restes de la boutique», a-t-elle lancé, estimant que «le seul vote pour le climat, pour la justice, c'est le vote vert».

Marie Toussaint. MIGUEL MEDINA / AFP

Dénonçant «l'esprit de la division» dans le camp de la gauche et des écologistes, Mme Toussaint a condamné «la politique de la terre brûlée» de Jean-Luc Mélenchon, en lui reprochant notamment d'avoir «éclipsé» l'Europe, alors que c'est «la bonne échelle pour mener la bataille du climat». «Vous soufflez sur les braises de la polarisation et choisissez d'ajouter la tension à la tension, la brutalité à la brutalité», a-t-elle adressé au leader insoumis, jugeant que sa stratégie était «de diviser la gauche en deux blocs» et d'«empêcher toute union qui risquerait de se faire sans» lui.

11:29

Bardella, Maréchal, Bellamy, Knafo… Aux sources d'une génération politique

Qu'ils prennent part à la génération Dieudonné, à la génération Zemmour, à la génération Michéa, les nouveaux enfants du siècle bousculaient le paisible cercle de la raison par le désordre des passions. Pour son livre, Alexandre Devecchio avait rencontré une partie de la jeunesse française et en avait tiré une galerie de portraits composée de visages alors inconnus. On y trouvait notamment Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy, Marion Maréchal, Sarah Knafo… Des noms qui désormais peuplent la rive droite de la politique et sont au premier plan de la campagne européenne.

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Jordan Bardella, Marion Maréchal, François-Xavier Bellamy et Sarah Knafo. AFP / FREDERICK FLORIN / AFP / EMMANUEL DUNAND / AFP / FREDERICK FLORIN / AFP / EMMANUEL DUNAND

11:22

La difficile campagne de Manon Aubry, éclipsée par l'activisme propalestinien de LFI

Dans la campagne à plusieurs voix imaginée par les stratèges, les chefs de chœur et de pupitres, comme Mathilde Panot ou Jean-Luc Mélenchon, se concentrent davantage sur les diatribes contre Israël initiées par Rima Hassan - septième sur la liste - que sur les plaidoyers sociaux de Manon Aubry. Il n'y a qu'à voir la fulgurance avec laquelle l'activiste propalestinienne est apparue sur le devant de la scène médiatico-politique. Cette novice en politique, recrutée il y a seulement quelques semaines par LFI, suscite une ferveur militante considérable grâce au soutien appuyé des cadres et son omniprésence sur les réseaux sociaux. Au point de remporter l'applaudimètre à chacune de ses apparitions publiques.

Manon Aubry. Abdul Saboor / REUTERS

Au point de devoir souligner lors de ses prises de parole son attachement à Manon Aubry. Comme à Roubaix, où elle l'a encensée au début de son discours, la présentant comme une « leadeuse » qui « fait un travail incroyable ». Comme si cela n'allait pas de soi. La tête de liste a beau se démultiplier, de plateau en plateau, de manifestation en manifestation, de meeting en réunion publique, elle qui dit vouloir « mettre les sujets sociaux à l'agenda de cette campagne » n'y parvient pas. Même le 1er Mai, journée internationale des travailleurs, s'est finalement soldé par une guerre de tweets entre Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, alors que Manon Aubry misait beaucoup sur cette date.

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11:17

Emmanuel Macron aux côtés de Valérie Hayer sur la couverture de son programme

La candidate de la majorité présidentielle va présenter son livret programmatique ce lundi à la presse, lequel sera distribué à plus de 6 millions d'exemplaires à travers la France. Et comme le rapporte Le Parisien, Valérie Hayer partage l'affiche en couverture avec Emmanuel Macron.

Valérie Hayer. MIGUEL MEDINA / AFP

Comme titre, la couverture présente «Notre projet», référence évidente au devenu célèbre «c'est parce que c'est notre projet», crié par le président de la République lors d'un meeting en 2016 avant qu'il ne soit élu. L'affiche complète aussi avec un texte : «Le 9 juin, nous avons Besoin d'Europe».

Choisie personnellement par Emmanuel Macron comme tête de liste de ses troupes pour les élections européennes, Valérie Hayer peut compter sur l'appui et l'investissement régulier du président de la République dans sa campagne alors que les sondages donnent à la liste Renaissance un score bien plus faible que lors du scrutin précédent en 2019.

11:13

Pour Jordan Bardella, le mois de tous les dangers

La campagne de Jordan Bardella vient d'entrer dans un mois décisif, synonyme de tous les dangers. Donnée largement en tête du scrutin du 9 juin, avec 31,5 % d'intentions de vote selon la dernière vague du «rolling» quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro, la tête de liste du RN sait qu'il sera la cible privilégiée, voire prioritaire, de ses concurrents pour les trente-sept prochains jours. Le président du parti à la flamme va expérimenter pour la première fois la place de grand favori, et il devra faire face à un «tous contre Bardella».

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Jordan Bardella. MIGUEL MEDINA / AFP

11:09

Quatre thèmes, interpellations libres

Au cours de cette émission, qui sera retransmise à 18 heures sur LCP, quatre thèmes seront abordés, comme autant de défis auxquels l'Union européenne doit aujourd'hui répondre : sa sécurité, sa transition écologique, la protection de ses frontières et sa souveraineté économique. Interrogés par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Anaïs Bouton (Paris Première), Myriam Encaoua (LCP) et Jim Jarrassé (Le Figaro), les têtes de liste pourront librement s'interpeller, tout en respectant l'égalité de temps de parole.

Largement en tête des sondages, le président du RN Jordan Bardella n'avait pas participé aux précédents débats jusqu'ici. Il s'exposera donc pour la première fois aux attaques de tous ses adversaires, qui en ont fait leur cible privilégiée. Ce débat sera aussi l'occasion pour Raphaël Glucksmann et Valérie Hayer, désormais engagés dans un match pour la deuxième place, de faire valoir leurs différences.

11:08

Un premier grand débat, sept candidats

À presque un mois du scrutin, l'heure de la confrontation a sonné. Pour la première fois de la campagne européenne, toutes les principales têtes de liste vont s'affronter ce dimanche 5 mai, de 12 heures à 14 heures. Ce «Grand Jury» exceptionnel réunira les sept candidats crédités de plus de 5 % d'intentions de vote dans le «rolling» quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro.

Autrement dit, ceux qui apparaissent en capacité de faire élire des eurodéputés au printemps : Jordan Bardella (RN ; 31 %), Valérie Hayer (Renaissance ; 16,5 %), Raphaël Glucksmann (PS-Place Publique ; 13,5 %), François-Xavier Bellamy (LR ; 7,5 %), Manon Aubry (LFI ; 7,5 %), Marie Toussaint (Les Écologistes ; 7 %) et Marion Maréchal (Reconquête ; 6,5 %).

Les sept candidats crédités de plus de 5% d'intentions de vote. DR

11:05

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct

Suivez le premier grand débat des élections européennes, diffusé en direct sur le site du Figaro, en partenariat avec RTL, Paris Première et LCP.

Les publications apparaîtront ici

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