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Pourquoi plusieurs demandeurs d'emploi devront rembourser à France Travail jusqu'à 100 000 euros de trop-perçu ?

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Un rapport publié ce mercredi 24 avril par le médiateur national de France Travail révèle que des demandeurs d'emploi ont touché un "trop-perçu" qu'ils devront rembourser, en raison d'un mauvais calcul de la date de départ en retraite.

Un dysfonctionnement synonyme de mauvaise nouvelle pour certains demandeurs d'emploi. Dans un rapport publié ce mercredi 24 avril, le médiateur national de France Travail, anciennement connu sous le nom de Pôle Emploi, révèle qu'un bug technique va contraindre de nombreux demandeurs d'emploi à rembourser des sommes perçues indûment.

En croisant ses données avec celles de la Caisse d'assurance retraite et de santé au travail - la Carsat -, France Travail s'est rendu compte de "décalages importants" entre les dates d'interruption du versement de l'allocation-chômage, allant de "quelques mois jusqu'à plusieurs années".

"France Travail avait notifié le maintien du versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) à un demandeur d'emploi jusqu'à 67 ans (âge maximum d'une pension sans décote, NDLR). Mais les flux informatiques de la Carsat l'ont remis en cause, arrêtant la date de retraite à taux plein à 65 ans, déclenchant un trop-perçu de deux ans d'indemnisation", explique le médiateur national de France Travail, Jean-Louis Walter, dans les colonnes de Capital.

Des montants de 50 000 à 100 000 euros

Ce dysfonctionnement dans le croisement des données de France Travail et de la Carsat a conduit à des trop-perçus allant "de 5 000 à 100 000 euros, voire plus", rapportent nos confrères de Capital. Engendrant ainsi des situations "critiques" pour les demandeurs d'emploi concernés à qui France Travail réclame aujourd'hui les sommes touchées par erreur.

La Carsat ne prévoyant pas de rétroactivité dans le versement des pensions de retraite, les chômeurs ne percevront pas leurs allocations de la part de l'organisme.

Une note d'alerte a été adressée au directeur général de l'opérateur pour l'emploi au mois d'août dernier, mais selon le médiateur, la situation est toujours en attente d'un règlement entre les institutions concernées.

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