< Back to 68k.news FR front page

Etats-Unis : la définition de l'antisémitisme élargie dans un premier vote du Congrès

Original source (on modern site) | Article images: [1] [2]

Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Inscrivez-vous gratuitement

Les opposants à cette mesure accusent les parlementaires de pousser pour son adoption dans le but de brider la liberté d'expression sur les campus américains, secoués actuellement par des manifestations propalestiniennes.

Un contre-manifestant porte un drapeau israélien et un drapeau américain près d'un campement propalestinien sur le campus de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), le 30 avril 2024. MARIO TAMA / AFP

En pleine période de fortes tensions sur les campus américains, liées aux manifestations propalestiniennes, la Chambre des représentants a voté, mercredi 1er mai, pour élargir la définition de l'antisémitisme utilisée par le ministère de l'éducation.

Une partie de la classe politique américaine accuse les manifestants dans les universités d'« antisémitisme », évoquant, entre autres, des slogans hostiles à Israël, grand allié des Etats-Unis au Proche-Orient.

La proposition de loi, adoptée dans l'après-midi par des élus des deux bords, reprend la définition de l'antisémitisme proposée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (IHRA). Selon celle-ci, « l'antisémitisme est une certaine perception des juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l'antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte ».

Un passage au Sénat incertain

Les détracteurs de la proposition de loi estiment toutefois que cette définition empêche certaines critiques de l'Etat d'Israël, ce dont l'IHRA se défend. Ils accusent les parlementaires de pousser pour son adoption dans le but de brider la liberté d'expression sur les campus américains. « Les propos critiques à l'égard d'Israël ne constituent pas à eux seuls une discrimination illégale », a alerté l'élu démocrate Jerry Nadler, en s'opposant au texte.

Pour entrer en vigueur, cette mesure doit encore être adoptée au Sénat, où son avenir est encore incertain, puis promulguée par le président américain, Joe Biden.

Le Monde avec AFP

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s'affichera sur l'autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

Lecture restreinte

Votre abonnement n'autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d'informations, merci de contacter notre service commercial.

< Back to 68k.news FR front page