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L'Union européenne réclame des informations supplémentaires à trois fabricants chinois de véhicules électriques

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La Commission européenne a averti trois fabricants chinois de véhicules électriques qu'ils n'avaient pas fourni suffisamment d'informations dans le cadre de son enquête sur les subventions aux importations en provenance de Chine, selon deux sources au fait du dossier.

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La Commission européenne met la pression sur les fabricants chinois de véhicules électriques. Elle a ouvert en octobre 2023 une enquête sur les subventions accordées à ces constructeurs, piur décider d'éventuelles nouvelles barrières aux importations. La Commission, qui supervise la politique commerciale des 27 États membres de l'UE, affirme qu'à ce stade, les informations fournies par les groupes BYD, SAIC et Geely sont insuffisantes dans le cadre de cette procédure. Si rien ne bouge, elle pourrait utiliser des données disponibles ailleurs pour calculer les droits de douane, ce qui pourrait les faire gonfler.

Les avertissements de ce type sont fréquents dans les affaires de défense commerciale de l'UE. En effet, dans les dix enquêtes sur les subventions de la Chine pour lesquelles des mesures sont toujours en vigueur, la Commission a utilisé des "faits disponibles" pour combler certaines lacunes.

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Les entreprises concernées ont le droit de répondre à l'avertissement. BYD, SAIC et Geely n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters. Le 3 mai est un jour férié en Chine.

Quels droit de douane pour les véhicules importés de Chine ?

La Commission a lancé une enquête en octobre pour déterminer s'il convenait d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine. Selon Bruxelles, ces voitures pourraient bénéficier de subventions accordées par Pékin qui auraient un effet de distorsion de la concurrence et pénaliseraient les fabricants européens.

La Chambre de commerce chinoise pour l'importation et l'exportation de machines et de produits électroniques (CCCME) a déclaré en avril que l'enquête était défavorable aux fabricants chinois et manquait de transparence. Elle s'est notamment plainte de la grande quantité d'informations que Bruxelles a exigé des producteurs chinois.

Avec Reuters (Philip Blenkinsop ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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