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Lors de sa visite d'Etat en France lundi et mardi, le président chinois, Xi Jinping, aura de nombreux sujets à aborder avec Emmanuel Macron, mais nul doute que l'automobile arrivera assez vite dans la conversation. A Pékin, l'enquête antisubventions lancée par Bruxelles, avec comme conséquence potentielle le relèvement des droits de douane vers l'Europe, passe très mal. Et c'est la France qui fait les frais de cette irritation. Pour les autorités chinoises, l'initiative de la Commission est une manoeuvre protectionniste, dont l'impulsion est née à Paris. Les dénégations françaises ne les convainquent pas.