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Une « victoire ». C'est ainsi que le mouvement du Hamas a qualifié l'annonce mercredi 1er mai par le président colombien, Gustavo Petro, de la rupture des liens diplomatiques de son pays avec Israël. Dans son discours, le dirigeant du Hamas a qualifié le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahou de « génocidaire » dans sa conduite de la guerre à Gaza. La newsletter international Tous les mardis à 11h Recevez le meilleur de l'actualité internationale. Merci ! Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d'utilisations et notre politique de confidentialité. « Demain (jeudi), les relations diplomatiques avec l'État d'Israël seront rompues (parce qu'il a) un gouvernement, un président génocidaire », a déclaré mercredi le président colombien, lors d'un discours prononcé devant plusieurs milliers de partisans à Bogota à l'occasion du 1er-Mai. Pour rappel, c'est pourtant le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, qui détient principalement le pouvoir en Israël. À LIRE AUSSI Colombie : à Barranquilla, de Shakira aux clans du Hezbollah « On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier », a ajouté le président colombien. « Si la Palestine meurt, l'humanité meurt », a-t-il lancé, déclenchant les vivats de la foule. En réaction, le mouvement islamiste du Hamas a déclaré : « Nous apprécions grandement la position du président colombien Gustavo Petro […] que nous considérons comme une victoire pour les sacrifices de notre peuple et sa cause qui est juste », en appelant d'autres pays d'Amérique latine à rompre leurs relations avec Israël. Israël a immédiatement accusé Gustavo Petro de « récompenser » le mouvement islamiste palestinien Hamas avant même que ce dernier ne se félicite de la nouvelle. Gustavo Petro avait déjà vivement critiqué à plusieurs reprises la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza après les attaques terroristes sans précédent du Hamas dans le sud du territoire israélien le 7 octobre. נשיא קולומביה הבטיח לתת פרס למרצחי ואנסי חמאס - והיום קיים. ההיסטוריה תזכור כי גוסטבו פטרו @petrogustavo החליט להתייצב לצד המפלצות השפלות ביותר שידעה האנושות ששרפו תינוקות, רצחו ילדים, אנסו נשים וחטפו אזרחים חפים מפשע. היחסים בין ישראל לקולומביה תמיד היו חמים - ואף נשיא אנטישמי… Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a aussitôt réagi en qualifiant Gustavo Petro d'« antisémite ». « Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et violeurs du Hamas, aujourd'hui il a tenu promesse », a écrit Israël Katz sur X. La Bolivie, gouvernée par un président de gauche, et le Belize, un petit État d'Amérique centrale, avaient déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël en raison de son offensive dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre tandis que l'Afrique du Sud, depuis longtemps fervente défenseure de la cause palestinienne, avait rappelé tous ses diplomates d'Israël au début du mois de novembre.
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