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Politique. "Grand Crime" : Pachinian ouvre une brèche sur la qualification du génocide arménien

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Après avoir perdu la région historique arménienne du Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan, le gouvernement d'Erevan secoue la société arménienne sur le plan symbolique. Lors d'un discours commémorant les massacres des Arméniens par les Turcs en 1915, le Premier ministre est accusé de reprendre à son compte une partie de la rhétorique d'Ankara.

Réservé aux abonnés Publié le 25 avril 2024 à 17h35 Lecture 2 min.

Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian (au centre), dépose des fleurs au mémorial du génocide arménien à Erevan, le 24 avril. PHOTO KAREN MINASYAN/AFP

"Le Premier ministre de l'Arménie, Nikol Pachinian, appelle l'Arménie à oublier le génocide de 1915", accuse le site russe sur le Caucase Vesti Kavkaza. Le 24 avril, jour de commémoration du 109e anniversaire du génocide de 1915-1923, qui a entraîné la mort de 1,5 million d'Arméniens au sein de l'Empire ottoman, Pachinian a proposé à ses concitoyens de "renoncer à la mémoire du passé, de reconnaître la République d'Arménie [dans ses frontières actuelles] comme leur seule patrie et de dépasser le traumatisme national pour s'assurer un avenir sans danger dans le voisinage de la Turquie et de l'Azerbaïdjan", résume le titre.

"Le génocide des Arméniens, le Metz Yeghern ["Grand Crime" ou par extension "Grand Massacre", en arménien], a été une tragédie nationale et un bouleversement émotionnel, un facteur déterminant de la psychologie sociale [des Arméniens]", a affirmé Pachinian dans son discours, relayé par le site News Armenia. "Cela signifie que nous communiquons et rivalisons souvent avec les autres pays et avec la communauté internationale dans un état d'accablement qui nous empêche parfois de distinguer correctement les réalités, les processus historiques et les perspe

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Alda Engoian

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