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Le Stade toulousain au défi des Harlequins… et de l'équilibre économique

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Opposés aux Anglais, dimanche, en demi-finale de la Champions Cup de rugby, les Rouge et Noir peuvent compter sur leur effectif de prestige, dont le financement n'est pas des plus simples, notamment au regard du « salary cap ».

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Romain Ntamack (à droite) et Antoine Dupont lors de la victoire du Stade toulousain face au Racing 92 en Top 14, le 27 avril 2024, à Toulouse. MATTHIEU RONDEL / AFP

Les supporteurs en manque de XV de France devraient retrouver le sourire dimanche 5 mai à 16 heures. De Cyril Baille à Thomas Ramos, en passant par Julien Marchand, François Cros ou Antoine Dupont, huit joueurs ayant porté le maillot bleu lors de la dernière Coupe du monde de rugby en septembre et octobre 2023 défendront celui, rouge et noir, du Stade toulousain face aux Anglais des Harlequins, en demi-finale de Champions Cup.

L'ouvreur Romain Ntamack, de retour de blessure, et les stars étrangères, comme l'arrière écossais Blair Kinghorn ou le troisième-ligne anglais Jack Willis, auront aussi l'occasion de briller sur la pelouse du Stadium de Toulouse. Une armada d'étoiles qui ne sera pas de trop pour tenter de rejoindre le Leinster en finale de la « grande » Coupe d'Europe - qui a ouvert ses portes depuis deux ans à des franchises sud-africaines.

Mais ce casting de prestige à de quoi étonner car, en France, les effectifs sont soumis au salary cap (« plafond salarial »), censé « assurer l'équilibre des forces et modérer l'inflation budgétaire », rappelle le directeur général de la Ligue nationale de rugby (LNR), Emmanuel Eschalier. Pour la saison 2023-2024, ce plafond est fixé à 10,7 millions d'euros.

Une vitrine pour les joueurs

Pas simple pour le Stade toulousain de ne pas l'enfoncer avec ses solides rugbymen. « C'est un casse-tête quotidien », admet au Monde Didier Lacroix, son président. Les salaires proposés sont issus d'une grille tenant compte de l'âge, de la carrière internationale ou de la formation, ou non, au club. « Cela permet une cohérence et évite un tabou dans le vestiaire », insiste le dirigeant.

Et de fixer, aussi, un seuil parfois plus bas dans la Ville rose qu'ailleurs, reconnaît-il. « Il me semble que certains joueurs peuvent, ont pu, pourraient, accepter un salaire un peu plus important ailleurs ». A Toulouse, pèse dans la balance le poids de l'histoire - vingt-deux championnats remportés et cinq Coupes d'Europe, un record dans les deux cas - et l'assurance chaque saison d'avoir de bonnes chances de faire gonfler encore ce palmarès.

Au-delà de l'armoire à trophées, le Stade toulousain offre aussi une vitrine unique aux joueurs pour se mettre en valeur, postuler à l'équipe de France… et décrocher des contrats publicitaires. Meilleur joueur du monde en 2021 et visage du championnat de France, le demi de mêlée Antoine Dupont n'est que le huitième rugbyman le mieux payé de la planète (815 000 euros par saison), selon le site Wales Online. Mais sa renommée lui a permis de négocier de juteux partenariats, avec notamment la marque de luxe LVMH, dont il est l'un des ambassadeurs.

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