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DIRECT - La faim menace Gaza alerte la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM)

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Aucune évolution dans les négociations, de nouvelles discussions prévues dimanche

Une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya a eu un premier round de discussions au Caire avec les médiateurs qui attendaient la réponse du mouvement palestinien. Selon un responsable du Hamas, il n'y a eu "aucune évolution" aujourd'hui et de nouvelles discussions sont prévues dimanche.

Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu freine en personne un accord par calculs personnels. Un responsable du Hamas

Un responsable du Hamas a dit à l'AFP que le mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre". "Nos informations confirment que (Benjamin) Netanyahu freine en personne un accord par calculs personnels", a également affirmé ce responsable ayant requis l'anonymat.

"Les informations selon lesquelles Israël a accepté de mettre fin à la guerre dans le cadre d'un accord sur un échange de prisonniers ou qu'Israël autorisera la médiation à garantir que la guerre va s'arrêter sont inexactes", a déclaré à l'AFP à Jérusalem un responsable israélien après la reprise des négociations au Caire. "Jusqu'ici, le Hamas (...) entrave ce faisant la possibilité de parvenir à un accord" de trêve, a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.

Israël n'est pas présent au Caire et un responsable israélien avait plus tôt indiqué que son pays y enverrait une délégation en cas d'avancées sur le "cadre" de l'échange entre otages et prisonniers, tout en prédisant des "négociations difficiles" pour parvenir à un accord proprement dit.

Dans la soirée, des milliers de personnes, dont des proches d'otages, ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer au gouvernement Netanyahu la conclusion d'un accord de trêve permettant le retour des otages. Une pancarte ornée du portrait de Benjamin Netanyahu indique : "C'est vous qui sapez tout accord".

Selon le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, se trouve dans la capitale égyptienne.

Le nord de Gaza plongé dans une "famine totale" selon un haut responsable de l'ONU

Depuis le début de la guerre, il y a près de sept mois, le nombre de camions transportant de l'aide vers la région côtière a diminué, touchant principalement le nord de Gaza.

Certains habitants de Gaza se plaignent de ne pas avoir de légumes depuis des semaines et de devoir rationner la nourriture qu'ils reçoivent des œuvres caritatives.

Dans une interview à l'émission de la chaîne américaine NBC "Meet the press", diffusée dimanche, Cindy McCain, la directrice américaine du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, affimr que "c'est une horreur".

Elle a déclaré qu'un cessez-le-feu et un flux d'aide considérablement accru par les routes terrestres et maritimes étaient essentiels pour faire face à la catastrophe humanitaire croissante à Gaza, où vivent 2,3 millions de personnes.

Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part d'Israël, qui contrôle l'entrée à Gaza et affirme qu'il commence à autoriser davantage de nourriture et d'autres aides humanitaires via les points de passage terrestres.

Le panel qui sert d'observateur internationalement reconnu des crises alimentaires a déclaré en mars que le nord de Gaza était au bord de la famine et qu'il la connaîtrait probablement en mai.

Sur ces images près d'un centre d'accueil de déplacés, des familles palestiniennes venant de Beit Lahiya expliquent que dans les conditions actuelles "il est clair que l'aide n'est pas disponible tout le temps. Nous n'avons pas eu de légumes depuis au moins deux mois." Les rations leur sont distribuées par l'ONG World Central Kitchen.

Fadel Abu Haloub, déplacé de Beit Lahiya, 4 mai 2024

"L'aide est très faible à l'école. Nous remercions Dieu pour tout. L'aide n'est pas toujours disponible, donc je ne peux pas dire que nous en avons assez, mais ma famille et moi rationnons ce que nous recevons pour survivre." Fatel Abu Haloub, dans une école transformée en centre d'accueil à Deir Al Balah, dans la bande de Gaza par l'ONG World Central Kitchen.

Le nord de Gaza frappé par une "véritable famine" qui s'étend, selon le Programme alimentaire mondial

Le nord de la bande de Gaza est frappé par une "véritable famine", qui progresse vers le sud du territoire palestinien, alerte la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain. À Gaza, "la famine est là, une véritable famine dans le nord, et qui se déplace vers le sud", déclare la responsable de cette agence de l'ONU dans un extrait diffusé hier soir d'un entretien avec la chaîne américaine NBC qui sera retransmis intégralement dimanche.

"Ce que nous demandons, ce que nous n'avons pas cessé de demander, c'est un cessez-le-feu et la possibilité de disposer d'un accès sans entrave afin d'entrer" dans Gaza pour délivrer de l'aide humanitaire, insiste Cindy McCain.

Le PAM est l'une des nombreuses agences et organisations humanitaires qui tentent de faire entrer de la nourriture dans Gaza. La situation alimentaire s'améliore légèrement dans le territoire palestinien, mais le risque de famine demeure, a estimé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes, principalement d'Égypte via Rafah, mais reste très insuffisante face aux immenses besoins des 2,4 millions de Gazaouis.

Le Programme alimentaire mondial, Nobel de la paix 2020, se décrit comme "la première organisation humanitaire au monde".

Sommet des pays mulsulmans

Début d'un sommet des pays musulmans à Banjul, avec une résolution sur Gaza attendue dimanche

Plusieurs dizaines de responsables de pays musulmans ont commencé à se réunir samedi à Banjul, en Gambie, à l'occasion du 15ème sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), où une résolution sur Gaza est attendue à la clôture dimanche.

L'immense majorité des présidents des 57 pays membres de cette organisation se sont fait représenter, même si une poignée de chefs d'État africains ont fait le déplacement, comme celui du Sénégal, a constaté l'AFP. "Le présent sommet islamique intervient dans le contexte de développement grave et sans précédent que connait la cause palestinienne, en particulier la persistance des crimes, et de la brutale agression militaire israélienne", a déclaré le secrétaire général de l'organisation Hissein Brahim Taha à la cérémonie d'ouverture.

La veille, il a appelé les pays membres de l'OCI à une "intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne" précisant qu'une "résolution sur la Palestine" doit notamment être adoptée à la clôture du sommet dimanche.

En novembre 2023, l'organisation s'était réunie à Istanbul pour un sommet conjoint avec la Ligue arabe, condamnant les actions des forces israéliennes à Gaza, mais s'abstenant d'énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l'encontre d'Israël.

Ce sommet avait mis en évidence les divisions régionales quant à la manière de réagir au conflit, sur fond de craintes d'un embrasement dans la région. Aujourd'hui, les regards se portent davantage vers l'Égypte, où une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas est arrivée pour des négociations sur une proposition de trêve à Gaza.

Pas encore de délégation d'Israël aux discussions de trêve en Égypte

Israël enverra une délégation au Caire, où est discuté un projet de trêve dans la bande de Gaza, seulement en cas d'"avancée positive" sur le "cadre" d'un possible échange d'otages contre des prisonniers palestiniens, a déclaré samedi un haut responsable israélien.

Voir Le Hamas attendu au Caire pour négocier avec Israël

"Pour faire simple, ce qui est discuté, c'est un terrain d'entente sur le cadre d'un possible accord d'échange d'otages" retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, mais "il faut s'attendre à des longues et difficiles négociations avant un véritable accord", a expliqué à l'AFP un haut responsable israélien. "Si nous envoyons une délégation au Caire, ce sera le signe d'une avancée positive autour de ce cadre", a-t-il ajouté. Une délégation du Hamas est arrivée samedi au Caire, où les médiateurs - Égypte, Qatar et États-Unis - encadrent depuis des mois des négociations indirectes pour arracher une trêve entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, où bombardements et combats font rage depuis près de sept mois de guerre.

Cette trêve est censée comprendre notamment une pause de l'offensive israélienne et la libération de détenus palestiniens contre la libération d'otages enlevés lors de l'attaque sans précédent menée depuis la bande de Gaza par le mouvement palestinien le 7 octobre dans le sud d'Israël, laquelle a déclenché la guerre.

Depuis le 7 octobre, Israël et le Hamas n'ont conclu qu'une seule trêve, fin novembre. Elle avait duré une semaine et permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux, échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. "Nous nous rendons au Caire dans un esprit positif pour parvenir à un accord", a indiqué hier le Hamas dans un communiqué, précisant rester "déterminé" à obtenir "un arrêt total de l'agression" israélienne, "le retrait des forces d'occupation" israéliennes et "un arrangement sérieux d'échange" d'otages contre des prisonniers palestiniens.

Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, répète à l'envi sa détermination à mener une offensive d'ampleur sur Rafah - ville du sud de la bande de Gaza qu'il estime être le dernier bastion du Hamas - et exclut de cesser la guerre avant d'avoir anéanti le mouvement islamiste palestinien. Des propos qui, selon le Hamas, "visent clairement à faire échouer toute possibilité d'accord".

Un médecin britanno-palestinien venu témoigner de la situation à Gaza refoulé en France

Le recteur de l'université de Glasgow, Ghassan Abu Sittah, qui devait raconter au Sénat son expérience de médecin à Gaza depuis l'offensive israélienne, est empêché d'entrer en France samedi. Il s'était déjà vu refuser l'entrée au territoire allemand en avril, a-t-il annoncé dans un message sur X.

 



"Je suis à l'aéroport Charles De Gaulle. Ils m'empêchent d'entrer en France. Je suis censé prendre la parole au Sénat français aujourd'hui (samedi)", écrt-il. "Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an", ajoute-t'il.

Une source policière a confirmé à l'AFP qu'une "fiche d'interdiction de l'espace Schengen" émise par l'Allemagne empêchait son entrée à Paris.

Mi-avril, le Dr Abu Sittah s'était vu interdire d'entrée en Allemagne, tout comme l'ex-ministre des Finances grec Yanis Varoufakis. Tous deux devaient participer à un "Congrès palestinien" à Berlin auquel la police allemande avait mis un terme une heure après son démarrage.

Questionnées au sujet de Varoufakis, des autorités allemandes avaient justifié cette mesure par leur volonté "d'empêcher toute propagande antisémite et anti-israélienne".

Dans une vidéo diffusée le jour-même sur X, le Dr Abu Sittah avait alors mentionné être interdit de territoire allemand "tout le mois d'avril". Il avait également dénoncé "la répression de la liberté d'expression en Allemagne", un pays selon lui "complice (de l'armée israélienne, NDLR) en faisant taire les témoins du génocide" à Gaza.

Selon une source gouvernementale française, si une personne est signalée pour "non admission" dans le système d'information Schengen par un pays membre, elle n'est pas autorisée à entrer dans l'ensemble des pays de l'espace Schengen.

Le Dr Ghassan Abu Sittah, qui a passé 43 jours à soigner à Gaza, notamment dans l'hôpital al-Chifa, devait participer à un colloque au Sénat, organisé par la sénatrice écologiste Raymonde Poncet Monge. Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, a réagi sur X.



"Nous sommes en discussions avec le cabinet de Gérald Darmanin et celui de Stéphane Séjourné", les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères, a-t-il affirmé, estimant néanmoins qu'il serait "vraisemblablement" renvoyé en Grande-Bretagne alors qu'il dispose d'un billet retour pour samedi soir.

Le Sénat, en tant qu'institution n'est pas à l'origine de l'événement mais les groupes politiques sont libres d'organiser les colloques de leur choix.

Des étudiants campent sur le campus du Trinity College contre la guerre à Gaza

Des étudiants de la prestigieuse université Trinity College de Dublin ont installé un campement sur le campus de l'établissement pour protester contre l'offensive militaire israélienne à Gaza, bloquant samedi l'entrée d'un bâtiment qui attire habituellement de nombreux touristes. 

Les manifestants ont décrit leur mobilisation comme un "campement en solidarité avec la Palestine", sur fonds de multiplication de ces mobilisations en Europe et aux États-Unis.

Les manifestations d'étudiants et les occupations de campus en soutien à la Palestine continuent d'essaimer à travers le monde : parti des États-Unis le mouvement est aujourd'hui présent en France, en Irlande, au Canada ou encore au Mexique. 

Lire → Manifestations pro-palestiniennes : "la plus importante mobilisation sur les campus américains du XXIème"

Des groupes armés ont dérobé 66 millions d'euros à la Banque de Palestine

Des groupes armés palestiniens, dont l'un se revendiquant du groupe islamiste Hamas, auraient dérobé un total de 66 millions d'euros dans les coffres de plusieurs agences bancaires de Gaza, rapporte samedi le journal Le Monde.

Le quotidien français a eu accès à un document transmis par la Banque de Palestine "à certains partenaires internationaux" qui décrit des casses spectaculaires dont celui survenu dans sa principale agence dans la ville de Gaza le 16 avril.

Selon le document obtenu par Le Monde, le 16 avril, des employés "ont constaté qu'un trou avait été foré dans le plafond de la salle des coffres", explique le journal, précisant que "les malfaiteurs ont mis la main sur des cassettes de distributeurs de billets, contenant l'équivalent de 2,8 millions d'euros en shekels israéliens". 

Le Monde poursuit : "Dès le lendemain matin, le 17 avril, 'des groupes armés' munis d'explosifs se sont de nouveau rendus dans le bâtiment" pour faire sauter le caisson de ciment coulé la veille pour protéger l'argent et ont ouvert trois coffres, "emportant l'équivalent de 29 millions d'euros en différentes devises".

(Re)voir → Gaza : une reconstruction coûteuse

Le 18 avril, c'est la seconde agence, la plus importante du centre-ville, qui a été assaillie par un "commando" d'hommes se réclamant "des plus hautes autorités à Gaza", une formule qui désigne le Hamas, rappelle le journal, et est reparti "avec l'équivalent de 33,6 millions d'euros en shekels israéliens".

Par ailleurs, l'armée israélienne a de son côté saisi dans l'enclave "une importante somme d'argent appartenant à l'institution", selon les informations du Monde. Le quotidien cite aussi des médias israéliens, qui "avaient rapporté en février que le montant confisqué se chiffrait à plusieurs dizaines de millions de dollars et que l'opération visait à éviter que le Hamas ne mette la main sur cette somme".

Dans ce contexte de guerre, il est d'autant plus difficile pour la Banque de Palestine de mettre à l'abri ses liquidités et donc pour les Gazaouis de se procurer de l'argent liquide. "Seuls deux distributeurs de billets fonctionnent encore, à Rafah et à Deir Al-Balah (Sud), lorsqu'ils sont alimentés en électricité", souligne ainsi Le Monde.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan. 34 654 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, au moins 32 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77 908 blessés en près de sept mois de guerre.

La délégation du Hamas est arrivée en Egypte

Une délégation du Hamas est arrivée au Caire ce matin dans le cadre des pourparlers pour une trêve dans la bande de Gaza. 

Le Hamas a annoncé se rendre à ces discussions dans un état d'esprit "positif" mais rien ne dit si le mouvement islamiste palestinien acceptera l'offre faite par Tel-Aviv : là où le Hamas réclame un arrêt définitif des combats dans la bande de Gaza, mais la dernière proposition d'Israël ne comprend qu'une trêve de 40 jours. 

(Re)voir → Rafah fait face à une "catastrophe humanitaire"

Et la menace d'une nouvelle offensive israélienne sur Rafah, à laquelle Benjamin Netanhyahu ne veut pas renoncer, pourrait aussi peser dans les négociations.

Des élus démocrates font pression pour mettre fin aux ventes d'armes à Israël

88 parlementaires démocrates exhortent le président Joe Biden à envisager d'interrompre ses ventes d'armes à Israël si le gouvernement israélien ne change pas sa guerre contre le Hamas.

Ils font part de leurs "graves préoccupations concernant la conduite de la guerre à Gaza par le gouvernement israélien s'agissant de la rétention délibérée de l'aide humanitaire", dans une lettre signée par 88 élus du Congrès et remise à la Maison Blanche. 

Les restrictions imposées par Israël à l'acheminement à Gaza de l'aide humanitaire soutenue par Washington "contribuent à une catastrophe humanitaire sans précédent", dénonce la lettre. 

Les signataires demandent au président démocrate de bien faire comprendre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que toute entrave à l'acheminement de l'aide à Gaza "met en péril son éligibilité à une nouvelle aide à la sécurité offensive de la part des Etats-Unis"

(Re)voir → Guerre à Gaza : Joe Biden doit-il craindre la colère de la jeunesse ?

L'offensive à Rafah causerait des dommages "au-delà de l'acceptable"

Une attaque israélienne contre Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où se réfugient plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre, causerait des dommages "au-delà de l'acceptable", a averti vendredi le secrétaire d'État américain Antony Blinken.

Selon M. Blinken, Israël n'a présenté aucun plan pour protéger les civils lors de cette éventuelle attaque. "En l'absence d'un tel plan, nous ne pouvons pas soutenir une opération militaire d'envergure à Rafah, car les dommages qu'elle causerait seraient au-delà de ce qui est acceptable", a déclaré M. Blinken lors du Forum Sedona de l'Institut McCain, en Arizona.

(Re)voir  → Israël / Hamas : Antony Blinken peut-il enrayer une extension de la guerre ?

Le secrétaire d'État a également estimé que le Hamas restait le "seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu" avec Israël.

"Nous attendons de voir si, vraiment, ils peuvent accepter de répondre oui au cessez-le-feu et à la libération des otages. La réalité, en ce moment, c'est que le seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu, c'est le Hamas", a-t-il ajouté.

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