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Il s'appelle Dmitri Malyshev, il a 36 ans et a été condamné à vingt-cinq ans de prison pour avoir tué et démembré un travailleur migrant tadjik de 46 ans. Il avait ensuite arraché le cœur de sa victime, l'avait fait frire avec des légumes et l'avait mangé. Originaire de Volgorad, Dmitri Malyshev se bat aujourd'hui au front, contre Kiev. Selon plusieurs médias qui ont remarqué les publications Web de Malyshev, ce dernier fait aujourd'hui partie de ces prisonniers libérés pour gonfler les rangs armés russes, en première ligne. « Les personnes condamnées, y compris pour des crimes graves, paient leur crime par le sang sur le champ de bataille », avait ainsi expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, justifiant également les recrutements massifs et aveugles conduits dans les prisons russes. Gracié et payé, Dmitri Malyshev se serait engagé « au nom de la préservation des valeurs traditionnelles de la Russie », par « conviction ». « J'ai compris pourquoi j'allais et où j'allais. Que ressentiriez-vous si on expliquait à votre petite fille comment mettre un préservatif à l'école primaire ? Ou si des hommes marchaient dans la rue et se léchaient ? Est-ce normal pour vous ? Ce n'est pas normal pour moi », a-t-il également expliqué au journaliste de Volgorad qui a réussi à la retrouver. Dmitri Malyshev a signé un contrat avec le ministère russe de la Défense en octobre 2023 et ferait aujourd'hui encore partie du furieux bataillon « Storm Z ». Le soldat russe est, selon le journal d'opposition russe Novaïa Gazeta, à l'heure actuelle hospitalisé. « Une grenade m'a touché. Ma mâchoire est cassée, il y a des éclats d'obus dans mon genou et mon bras gauche », a-t-il assuré. Sur les réseaux sociaux, le Russe apparaît souvent tout sourire et aime partager abondamment ses positions homophobes. Il aurait d'ailleurs tué un travailleur migrant après que celui-ci lui eut fait des avances. Dmitri Malyshev y a également publié plusieurs selfies avec un autre prisonnier mobilisé : Alexander Maslennikov, 38 ans, reconnu coupable en 2017 de viols et du meurtre de deux femmes. Il les avait démembrées. Quant à Dmitri Malyshev, qui est surnommé trop joliment le « briseur de cœur », il a été condamné en 2015, il avait notamment entièrement filmé son crime avec un téléphone portable. « Nous rôtissons de la viande humaine. Le voici : le cœur. J'ai déjà ajouté des oignons », avait-il commenté sur la vidéo. Cité par plusieurs médias locaux, il assure aujourd'hui avoir été sous l'emprise de l'alcool.Partager abondamment ses positions homophobes