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DIRECT - Pas d'avancée vers une trêve à Gaza

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Quatre morts dans un raid imputé à Israël au Liban

Un média officiel libanais annonce que quatre personnes d'une même famille ont été tuées ce dimanche dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, à laquelle le Hezbollah a affirmé avoir riposté en tirant "des dizaines de roquettes" sur le nord d'Israël.

"Quatre personnes d'une même famille" ont été tuées dans un "raid de l'armée israélienne" sur le village de Mays al-Jabal, déclare l'agence officielle d'information libanaise (ANI), actualisant un précédent bilan qui faisait état de trois victimes. Il s'agit d'un homme, d'une femme et de leurs enfants âgés de 12 et 21 ans, d'après l'ANI, qui a précisé que deux autres personnes ont été blessées. Une source de sécurité libanaise, qui a requis l'anonymat, a confirmé que la frappe avait tué "quatre civils".

"Une famille de quatre personnes a perdu tragiquement, la vie lors d'une frappe aérienne" dans le sud du pays, a indiqué de son côté la mission de l'Unicef au Liban.

"Nous appelons de toute urgence à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des enfants et des civils. Cette violence doit cesser maintenant", a ajouté sur X l'agence des Nations unies pour l'enfance.



Plus tôt, le chef de la municipalité de Mays al-Jabal, Abdelmoneim Choukeir, avait fait état d'"un couple et de leur petit garçon tombés en martyrs dans la frappe". Selon l'ANI, des habitants du village inspectaient leurs maisons et magasins endommagés dans de précédents bombardements au moment du raid. Les blessés ont été hospitalisés.

L'Organisation de la coopération islamique dénonce un "génocide", appelle à des sanctions contre Israël

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) dénonce un "génocide" à Gaza et appelle ses 57 pays membres à "imposer des sanctions" à Israël, dans une résolution adoptée à l'issue de son sommet à Banjul.

La résolution, consultée par l'AFP, demande à ses membres "d'exercer des pressions diplomatiques, politiques et juridiques" et de prendre des "sanctions" à tous les niveaux "économiques, sportifs, culturels et internationaux" contre Israël. L'OCI appelle également à "un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel". En outre, dans son communiqué final, l'OCI appelle "à stopper l'exportation des armes et des munitions utilisées par son armée pour perpétrer le crime de génocide à Gaza" sans toutefois donner davantage de précisions.

Seule une poignée de chefs d'État africains ont fait le déplacement jusque dans la capitale gambienne à l'occasion du 15ème sommet de l'OCI qui s'est ouvert samedi. L'immense majorité des présidents des 57 pays membres se sont fait représenter.

L'organisation, fondée en 1969 sur les cendres de l'incendie de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem, entend accroître la solidarité musulmane, soutenir le combat des Palestiniens et défendre les lieux saints musulmans.

En novembre 2023, l'OCI s'était réunie à Riyad pour un sommet conjoint avec la Ligue arabe, condamnant les actions des forces israéliennes à Gaza, mais s'abstenant d'énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l'encontre d'Israël. Ce sommet avait mis en évidence les divisions régionales sur la réponse à apporter au conflit, sur fond de craintes d'un embrasement dans la région.

Le chef de l'Unrwa dit qu'Israël l'a empêché à nouveau d'entrer dans Gaza

"Les autorités israéliennes continuent de refuser aux Nations unies l'accès humanitaire" à la bande de Gaza, affirme Philippe Lazzarini sur X. "Rien que cette semaine, elles ont refusé - c'est la 2e fois - que j'entre à Gaza", ajoute-t-il.



Philippe Lazzarini, qui s'est rendu quatre fois dans la bande de Gaza depuis le début, le 7 octobre, de l'offensive militaire israélienne, avait déjà indiqué à la mi-mars qu'Israël lui avait interdit l'entrée sur le petit territoire palestinien, où plus de la moitié des 2,4 millions d'habitants a été déplacée par les bombardements et les combats et où, selon l'ONU, la famine menace.

"Rien que ces deux dernières semaines, nous avons enregistré dix incidents tels que des tirs sur des convois, des arrestations de personnel de l'ONU, avec brimade, mise à nu, menaces avec armes et longues attentes aux points de contrôle contraignant les convois à rouler de nuit ou renoncer", dénonce-t-il. Il a également appelé à une enquête indépendante sur les tirs de roquette "par des groupes armés palestiniens" sur "le point de passage de Kerem Shalom", principal accès de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza, aboutissant à sa fermeture par l'armée israélienne.

En matière de respect du droit international, Israël "pire que la Russie" selon Rima Hassan députée de la France insoumise

La candidate de la France insoumise aux européennes, Rima Hassan, a apporté son soutien dimanche aux mobilisations propalestiniennes de certains étudiants, qui "demandent simplement qu'il n'y ait pas deux poids deux mesures" en matière de droit international, alors que selon elle "Israël, c'est pire que la Russie".

"Quand la Russie a envahi l'Ukraine, il y a eu (...) des déclarations et des engagements très importants et très rapides (...) de ce milieu universitaire, s'agissant des sanctions à prendre contre la Russie. Les étudiants demandent simplement qu'il n'y ait pas deux poids deux mesures", déclare la juriste franco-palestinienne de 32 ans sur BFMTV. "C'est pareil, la Russie et Israël ?", lui demande-t-on. "Israël, c'est pire que la Russie", répond-elle.

Et alors que le journaliste lui demande s'il y a eu un 7 octobre entre la Russie et l'Ukraine, elle enchaîne : "il y a eu pire que le 7 octobre pour les Palestiniens". Pour les Palestiniens, l'occupation des territoires dure "depuis une cinquantaine d'années", pointe-t-elle.

"Les résolutions des Nations unies, les rapports des Nations unies s'agissant des violations du droit international commises par Israël, sont documentées depuis des dizaines d'années. Donc c'est même pire (...) en termes de passif et en termes de violations du droit international, (...) et de documentation des crimes qui sont commis", argumente-t-elle. 

"Ce que demandent les étudiants, à juste titre, c'est qu'il n'y ait pas de deux poids, deux mesures. C'est-à-dire qu'on a pris des sanctions contre un régime russe qui a violé le droit international. Nous demandons des sanctions contre un État israélien qui viole le droit international aujourd'hui et qui le fait depuis (...) les accords d'Oslo. (...) Je les encourage à poursuivre effectivement leur engagement", ajoute la candidate de la France insoumise pour les élections européennes.

Sciences Po et d'autres établissement du supérieur sont le théâtre depuis plusieurs jours d'une mobilisation d'étudiants en faveur de la cause palestinienne. Le Comité Palestine Dauphine avait invité Rima Hassan à participer à une conférence sur la "menace de génocide à Gaza" lundi. Interdite par la direction de l'établissement, elle a finalement été autorisée par la justice administrative, selon une ordonnance rendue publique samedi.

Le chef de la CIA se rend au Qatar pour "une réunion d'urgence" sur la trêve à Gaza

Le chef du renseignement américain, William Burns, est attendu à Doha pour une "réunion d'urgence" avec le Premier ministre du Qatar sur les négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, a indiqué dimanche à l'AFP une source proche des discussions.

Cette source, qui a requis l'anonymat, dit que Burns est en route vers la capitale qatarie pour s'entretenir avec le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al Thani. Les derniers pourparlers indirects entre le Hamas et Israël "n'ayant pas abouti au Caire, le directeur de la CIA, William Burns, se rend à Doha pour une réunion d'urgence avec le Premier ministre du Qatar afin de discuter des moyens de remettre les pourparlers sur les rails", déclare la source.

La branche armée du Hamas revendique les tirs de roquettes sur Kerem Shalom, passage entre Israël et Gaza

Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement palestinien Hamas, ont revendiqué dimanche les tirs de roquettes autour de Kerem Shalom, principal point de passage de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, tirs qui ont conduit l'armée israélienne à le fermer.

L'armée israélienne ferme le point de passage de Kerem Shalom, 5 mai 2024.

Les Brigades al-Qassam "ont frappé les forces ennemies" sur Kerem Abu Salem (nom palestinien de Kerem Shalom) et ses environs avec des "roquettes de courte portée", indique le mouvement dans un communiqué, accompagné d'une vidéo montrant des tirs.

Rendez-vous pris le 7 mai

Israël et le Hamas inflexibles, pas d'avancées vers une trêve à Gaza

La réunion au Caire sur un projet de trêve associée à la libération d'otages dans la bande de Gaza s'est achevée sans avancée concrète. 

Un responsable du Hamas a annoncé en fin de journée que cette réunion avait pris fin et que la délégation repartait pour Doha pour consulter sa direction politique.

Selon le média égyptien Al-Qahera News, qui cite une "source bien informée", ils reviendront en Égypte mardi 7 mai pour reprendre les discussions.

Le chef de la CIA, William Burns, se trouvait dimanche au Caire, selon des médias américains, tandis qu'Israël n'était pas présent aux discussions. Un responsable du Hamas avait affirmé plus tôt dimanche que le mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre".

De son côté, Netanyahu en Conseil des ministres a déclaré "quand Israël montre sa bonne volonté, le Hamas s'obstine dans ses positions extrêmes, en tête desquelles sa demande de retrait de nos forces de la bande de Gaza, la fin de la guerre et la préservation du Hamas. Israël ne peut accepter cela". "Capituler" face aux demandes du Hamas serait une "terrible défaite" pour Israël, a-t-il lancé.

Dimanche, le Forum des familles d'otages a appelé Benjamin Netanyahu "à faire fi des pressions politiques" et à accepter un accord qui permettrait une libération des otages.

"M. Netanyahu, l'histoire ne vous pardonnera pas si vous ratez cette occasion", peut-on lire dans leur communiqué.

"Le Hamas n'a pas l'intention de conclure un accord avec nous" déclare le ministre de la Défense israélien

Le ministre de la Défense israélien a inspecté la bande de Gaza ce dimanche. Lors de cette tournée il a exprimé ses doutes quant à la volonté du Hamas de parvenir à un accord.

Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant ce 5 mai, sur la bande de Gaza.

"Nous identifions des signes alarmants selon lesquels le Hamas n'a en réalité pas l'intention de conclure un accord-cadre avec nous. Le sens de ces actions (militaires) à Rafah et dans l'ensemble de la bande de Gaza dans un avenir très proche."

Réunion terminée au Caire, les négociateurs du Hamas repartent à Doha

La délégation de négociateurs du Hamas s'apprêtent à repartir pour Doha, la réunion avec la médiation égyptienne au Caire sur un projet de trêve ayant "pris fin", indique un responsable du mouvement islamiste palestinien à l'AFP.

"La réunion avec le ministre du Renseignement égyptien a pris fin, la délégation du Hamas va repartir pour Doha pour poursuivre des concertations" avec les dirigeants du mouvement, a déclaré ce responsable ayant requis l'anonymat. 

Le récent espoir d'une trêve entre Israël et le Hamas, négociée au Caire, a faibli ces derniers jours, les deux parties affichant leurs profondes divergences, notamment autour d'un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.

Macron appelle Netanyahu à "mener à bien" les négociations avec le Hamas

Le président français Emmanuel Macron "encourage" le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à "mener à bien" les négociations actuellement en cours avec le Hamas en vue d'une trêve à Gaza et d'une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, selon un communiqué de l'Elysée.

Le chef de l'État, "s'est entretenu par téléphone" avec Netanyahu et "a encouragé" ce dernier "à mener à bien ces négociations qui pourraient conduire aux libérations d'otages, à la protection des civils par un cessez-le-feu et à la désescalade régionale", affirme la présidence française.

Le Hamas dit qu'Israël ferme Al-Jazeera pour "cacher la vérité" sur la guerre à Gaza

Le Hamas condamne la décision du gouvernement israélien de fermer la chaîne Al-Jazeera en Israël la qualifiant de "violation flagrante de la liberté de la presse" visant "à cacher la vérité" sur la guerre dans la bande de Gaza.

La décision d'Israël est "une mesure de rétorsion contre le rôle (...) que joue Al-Jazeera dans la mise en lumière des crimes" de l'armée israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, déclare le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué sur Telegram, dénonçant "l'apogée d'une guerre contre les journalistes de la part d'Israël", ayant pour "but de cacher la vérité".

Le chef du Hamas accuse Israël de saboter les efforts pour une trêve à Gaza

Le chef du mouvement palestinien Hamas accuse Israël de saboter les efforts de médiation.

Ismaïl Haniyeh a déclaré dans un communiqué que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu voulait "inventer des justifications constantes pour la poursuite de l'agression, l'extension (...) du conflit et le sabotage des efforts déployés par les différents médiateurs et parties".

Des représentants des médiateurs - Qatar, Égypte, États-Unis - sont au Caire, où s'est rendue une délégation du Hamas pour de nouvelles discussions sur une trêve tenues samedi et dimanche.

L'offre des médiateurs, présentée fin avril au Hamas, prévoit une trêve provisoire associée à une libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël contre celle d'otages enlevés pendant l'attaque du Hamas le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.

Mais quelques heures avant la reprise dimanche des négociations au Caire, un responsable du Hamas a affirmé que son mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre". 

Le Hamas a abordé les pourparlers avec "sérieux et positivité" mais s'est interrogé sur "la signification d'un accord si un cessez-le-feu n'en est pas le premier résultat", a expliqué Haniyeh, basé à Doha. Il a ajouté que le Hamas "reste désireux de parvenir à un accord global", "par étapes", "mettant fin à l'agression, garantissant le retrait (d'Israël de Gaza) et aboutissant à un accord sérieux d'échange" d'otages retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens.

Israël "ne peut accepter" la demande du Hamas, avait dit plus tôt Benjamin Netanyahu, qui s'est juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien après l'attaque du 7 octobre.

Al-Jazeera condamne la décision "criminelle" d'Israël de fermer son bureau

La chaîne qatarie Al-Jazeera a condamné dimanche la décision du gouvernement israélien de fermer son bureau en Israël, la qualifiant de "criminelle".

"Nous condamnons et dénonçons cet acte criminel d'Israël qui viole le droit humain de l'accès à l'information", a déclaré Al-Jazeera en arabe dans un communiqué publié sur le réseau social X.

Israël dit fermer le point de passage vers Gaza de Kerem Shalom

Israël annonce la fermeture du point de passage vers Gaza de Kerem Shalom, visé par des tirs de roquettes en réponse au raid, imputé à Israël, qui a fait trois morts dans le sud du Liban.

"Une dizaine de tirs de projectiles ont été repérés depuis une zone adjacente à (la localité de) Rafah en direction de la zone de Kerem Shalom. Le point de passage de Kerem Shalom est actuellement fermé aux camions d'aide humanitaire", indique l'armée dans un communiqué. Rafah est située dans le sud de la bande de Gaza.

Kerem Shalom est le principal point de passage de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza.

Le Hezbollah libanais tire des "dizaines" de roquettes sur Israël

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah annonce avoir tiré des "dizaines" de roquettes sur le nord d'Israël en représailles à un raid aérien imputé à l'armée israélienne ayant tué trois personnes, un couple et leur enfant, dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué avoir tiré "des dizaines de roquettes de types Katioucha et Falaq" sur Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, "en réponse au crime horrible que l'ennemi israélien a commis à Mays al-Jabal", qui, selon lui, a tué et blessé des civils.

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