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Au onzième jour du procès Trump, de la sueur, des jumelles et des larmes

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Donald Trump à New York, le 3 mai. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Reportage  Ce vendredi 3 mai fut une journée clé du premier procès pénal du candidat à la Maison-Blanche, accusé d'avoir falsifié des documents comptables pour empêcher la révélation de sa liaison avec une ancienne actrice de films pornos.

Par Sarah Halifa-Legrand (envoyée spéciale à New York)

Publié le 4 mai 2024 à 11h03, mis à jour le 4 mai 2024 à 11h05

Ça fait quelque chose d'être assis quatre rangées derrière la nuque de Donald Trump. D'avoir une vue imprenable sur ses cheveux blond platine ratissés vers l'arrière, qui laissent deviner par endroits son crâne rose. En ce onzième jour, le procès du premier président américain à être jugé pour un crime a atteint son rythme de croisière à la cour criminelle de Manhattan. Et nous, nous avons décroché le graal : une place dans la vraie salle d'audience où se tiennent les protagonistes du procès en chair et en os, et non dans la seconde pièce réservée au reste des journalistes qui doivent se contenter de sa diffusion sur écran.

Sagement assis sur nos bancs, nous sommes disciplinés comme dans une salle de classe en attendant le début de l'audience, sous la surveillance de deux cerbères peu affables qui nous crient les consignes : pas de téléphone, pas de nourriture, pas de soda. Pour aller aux toilettes, il faut lever la main. L'un des deux policiers est connu des habitués de la cour. A nos côtés, Norman Eisen, analyste pour CNN et ex-ambassadeur de Barack Obama à Pragu…

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