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Quand Biden traite le Japon, l'Inde, la Chine et la Russie de pays «xénophobes»

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Par Le Figaro avec AFP

Publié le 03/05/2024 à 10:04

Le président américain Joe Biden à la Maison-Blanche à Washington aux États-Unis, le 2 mai 2024. Nathan Howard / REUTERS

Dans une réunion de campagne mercredi, le président américain Joe Biden a imputé les difficultés économiques de la Chine, du Japon, de la Russie ou encore de l'Inde à leur «xénophobie» et au fait qu'«ils ne veulent pas d'immigrés».

Joe Biden a-t-il commis une nouvelle gaffe ? La Chine et la Russie, rivaux des États-Unis, mais aussi l'Inde et le Japon, des alliés de Washington, sont des pays «xénophobes», a lâché Joe Biden lors d'une réunion de campagne mercredi. «Pourquoi est-ce que la Chine cale tellement sur le plan économique? Pourquoi est ce que le Japon a des problèmes? Et la Russie? Et l'Inde? Parce qu'ils sont xénophobes. Ils ne veulent pas d'immigrés», a dit le président américain, selon des propos dont la retranscription n'a été rendue publique que jeudi.

Le démocrate de 81 ans participait à une réunion de campagne consacrée aux Américains d'origine asiatique. Il briguera en novembre un second mandat, face à l'ancien président républicain Donald Trump. Ces événements de campagne ne sont ni filmés ni enregistrés, mais une poignée de journalistes y assistent et en font un compte rendu écrit. «L'une des raisons pour laquelle notre économie est en croissance, c'est grâce à vous et d'autres. Pourquoi? Parce que nous accueillons les immigrés», a encore dit Joe Biden.

«C'est dans notre ADN»

Si la Chine et la Russie sont des rivales des États-Unis, ses propos sur le Japon et l'Inde ont de quoi surprendre. Joe Biden s'est astreint, depuis qu'il est président, à resserrer les liens avec les alliés de l'Amérique en Asie, et en particulier avec New Delhi et Tokyo. Il a par exemple reçu le premier ministre indien Narendra Modi puis le premier ministre japonais Fumio Kishida pour des dîners d'État, une marque de faveur diplomatique rare.

«Le point de vue que défendait le président, et je pense que dans le monde entier les gens en sont conscients, c'est que les États-Unis sont un pays d'immigrés, c'est dans notre ADN», a expliqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, jeudi dans un entretien avec la presse. «Nos alliés savent très bien combien le président les respecte, combien il attache de l'importance à leur amitié, à leurs contributions», a-t-il ajouté.

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