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Les marches ont retrouvé leur couleur d'origine. Ce mercredi matin, des agents de la ville de Nantes sont venus procéder au nettoyage intégral du grand escalier de la butte Sainte-Anne. L'occasion, peut-être, de mettre fin aux polémiques qu'avaient créées les peintures successives des 120 marches. Il y a un mois et demi, un drapeau palestinien géant y était apparu, le début d'un long feuilleton. Alors que l'opposition souhaitait le voir disparaître, accusant la mairie « d'importer le conflit israélo-palestinien dans notre ville de façon parfaitement irresponsable », la maire (PS) Johanna Rolland avait justifié son choix de ne pas l'effacer « compte tenu de la situation humanitaire absolument dramatique vécue à Gaza ». « Il faut un cessez-le-feu immédiat pour arrêter le massacre de civils innocents à Gaza, ce que symbolise ce drapeau palestinien sur l'escalier », avait-elle justifié. Quelques jours plus tard, une croix celtique avait été tracée sur la partie rouge du drapeau, suscitant l'indignation. Un nettoyage du symbole néonazi avait été effectué par les services de la ville, sans toucher au drapeau palestinien. En début de semaine, c'est un drapeau israélien qui était alors apparu pendant la nuit en haut de l'escalier. Avant d'être rapidement recouvert de peinture rouge. « Il y avait des drapeaux, on laissait. A partir du moment où il y a des dégradations, il était logique qu'on les efface », indique à 20 Minutes la mairie. Une demande répétée par plusieurs élus ces dernières semaines. « La question demeure de savoir si les sols ou les murs du domaine public doivent servir de supports à l'expression de combats politiques, avait par exemple réagi François de Rugy, toujours conseiller régional des Pays-de-la-Loire. Il aurait été préférable que tout soit rapidement nettoyé pour faire respecter la neutralité de l'espace public. »Croix celtique, drapeau israélien, peinture rouge…