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"Au final, c'était bien moins catastrophique que prévu!": comment les vacanciers du Var ont vécu ces dernières semaines pluvieuses de vacances de Pâques

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Trente minutes après s'être installés sur la plage du Cros à Six-Fours, Aurore et Gaël replient déjà leur tapis de sol. Les premières gouttes de ce mardi maussade viennent également interrompre le château de sable d'Albin, 4 ans. La suite du programme? "Des siestes de deux à trois heures, des dessins et des jeux". Autre plan B: ce couple de Vauclusiens projetait des visites de musées, notamment celui d'art de Toulon.

La météo capricieuse des derniers jours? Pas vraiment un problème pour ces deux optimistes. "C'était pire chez nous, relativise Aurore, 40 ans. Même le vent d'est ne nous a pas vraiment gênés pour faire des balades. On est tellement habitué au mistral. Et puis, on préfère la pluie en vacances que pendant les jours d'école où on ne peut pas mettre les enfants dans la cour!"

Plutôt la Sicile ou l'Italie du Nord?

À l'autre bout de la plage, un groupe d'amis déballent leurs affaires, dont des seaux et des râteaux pour les deux garçons de 3 et 7 ans. "Quand on a passé son enfance en Normandie, on n'appelle pas ça de la pluie!", nuance Guillaume, qui vit aujourd'hui près d'Aix-en-Provence. Avec sa petite famille, cet infirmier de 37 ans est venu à la rencontre de copains parisiens qui démarrent dans le Var leur road trip de deux semaines sur la Côte d'Azur. "Après des mois de grisaille, on avait besoin de soleil. Surtout cette année, raconte Mélina qui, elle, a passé son enfance à Vitrolles. On a hésité avec la Sicile, mais on pensait trouver du ciel bleu dans le Sud!"

Leur projet a failli tomber à l'eau en regardant les prévisions météo quelques jours plus tôt. "Comme on n'a rien réservé à l'avance, on a imaginé une solution de repli en Italie du nord, raconte cette juriste de 36 ans. Mais c'était super loin de Paris en voiture. Avant d'y arriver, le temps aurait déjà été plus clément ailleurs. Ça ne valait pas le coup. D'autant plus que là, on profite du fait qu'il n'y ait pas beaucoup de monde sur la plage! Au final, c'était bien moins catastrophique que prévu!"

Un parapluie, au cas ou…

Ce jour-là, on croise également Joachim (17 ans) et son père Gilles (55 ans) avec chacun un… parapluie dans la main. Par précaution. Eux sont venus de Lille rendre visite à leur famille varoise. "C'est pire là-haut, vous savez!", sourient-ils. Le mont Salva, le chemin côtier… rien ne les arrête. "Les autres années, il a toujours fait beau, confirme l'étudiant en BTS immobilier. Mais peu importe le temps, le cadre de vie est tellement reposant. Ça fait vraiment du bien. On en profite aussi pour aller au restaurant."

Il y a un mois, Stéphanie, Yannick et leurs filles de 7 et 9 ans ont tout "misé sur le soleil" en réservant leurs vacances… au camping Capfun de Six-Fours. "Chez nous, il fait le même temps gris, mais toute l'année, soufflent ces deux professeurs d'EPS de Billy-Berclau, dans le Pas de Calais, en regardant les nuages. On n'a eu que treize jours sans pluie depuis la Toussaint. Autrement dit, le bowling et le cinéma, ce n'est pas ce qu'on vient chercher en vacances."

Alors pour eux aussi, la question d'une autre destination s'est posée, plutôt du côté de l'Alsace davantage préservée par les intempéries. Avant de finalement tenter leur chance dans le Var. "La météo change tout le temps et ma femme est d'un naturel optimiste, poursuit Yannick. Et puis, nous aurions perdu notre réservation à mi-chemin! Cela aurait été dommage…"

Si les pelles et les seaux étaient de sortie, pantalons et blousons ont remplacé les maillots de bain, comme ici à Six-Fours. LE PARC VALERIE / Nice Matin.

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