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Des traces de sperme retrouvées après le meurtre de Rose dans les Vosges

Original source (on modern site)

Du nouveau dans l'enquête sur le meurtre de la petite Rose. Des traces de sperme ont été retrouvées sur les vêtements de la fillette de cinq ans, tuée il y a un an dans les Vosges, a appris mercredi l'AFP de sources proches du dossier, alors qu'un adolescent sera jugé en juin pour ces faits.

Moins d'une heure après le signalement de la disparition de Rose par ses parents, son corps avait été découvert, le 25 avril 2023, dénudé dans un sac poubelle, dans un appartement de Rambervillers, une commune de 5.000 habitants.

« Rien d'ordre sexuel » selon le suspect

Âgé de 15 ans au moment des faits, un adolescent avait reconnu avoir entraîné la fillette chez lui au prétexte de lui montrer un chaton. Une fois seul avec elle, il l'avait « coulée dans la baignoire », comme il l'avait reconnu lors de sa deuxième audition. Son procès est prévu les 11 et 12 juin devant le tribunal pour enfants d'Epinal.

Depuis le début de l'instruction, le jeune garçon affirme que « rien d'ordre sexuel » ne s'est passé avec la fillette de cinq ans. Si le rapport d'autopsie du 6 juin 2023 a relevé « l'absence de trace traumatique vulvo-vaginale et de la marge anale », il est resté cependant prudent, estimant que « cela ne permet pas d'éliminer des attouchements ».

Le profil génétique de Rose retrouvé au niveau du pénis du suspect

Or, l'expertise génétique réalisée depuis révèle que le profil génétique de Rose a été « retrouvé de façon très minoritaire au niveau des testicules et du pénis du mis en examen » mais aussi sur son pantalon et ses sous-vêtements, a indiqué une source proche du dossier. En outre, « du liquide séminal et du sperme ont aussi été retrouvés à ces endroits » ainsi qu'à « différents endroits du pull porté par Rose » le jour des faits.

En mars dernier, le suspect a été condamné à Epinal, dans une autre affaire, à trois ans d'emprisonnement, dont un avec sursis, pour viol et agression sexuelle sur deux mineurs, pour des faits remontant à février 2022. L'adolescent avait alors été placé en centre éducatif fermé hors du département. Un an plus tard, la durée maximale prévue par la loi pour un jeune de son âge, son placement avait été levé et il était retourné vivre chez sa mère à Rambervillers.

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